Les énergies en Afrique, l’implication djiboutienne

L’énergie africaine

Le continent Africain, berceau de l’Humanité est certainement le plus riche de toute la planète en ressources énergétiques mais malheureusement celui qui en dispose le moins. En effet la majorité des énergies fossiles de notre planète sont condensées dans le sous-sol africain représentant ainsi plus de 19% de la production mondiale de ce type d’énergie qui englobe le pétrole et le gaz naturel qui représentent les énergies les plus consommées, suivi du charbon qui est l’énergie fossile la plus exploitée en Afrique du Sud classant le pays en tête des producteurs de charbon et des exploitants de cette énergie appelée à disparaître.

Ainsi malgré la richesse en termes de ressources énergétiques de l’Afrique, les pays africains n’ont guère de monopole sur leurs productions énergétiques et n’en profitent pas au niveau national. Beaucoup de compagnies étrangères, essentiellement occidentales ont conclu des contrats financiers avantageux leur permettant d’exploiter les sous-sols de l’Afrique.

De ce fait, les populations africaines ne profitent pas de cette richesse et la situation au milieu des années 2000 a pu même être qualifiée de crise énergétique critique par les spécialistes mondiaux. On a ainsi noté que sur les 1,216 milliards d’habitants en Afrique recensés en 2016, environ 730 millions n’avaient pas d’accès direct à l’électricité.

Une grande partie de la population d'Afrique noire subit les aléas dus aux mauvais ou au non fonctionnement des centrales électriques locales les rendent tributaires de mode de vie que l’on pourrait aujourd’hui qualifier de moyenâgeux (éclairage à la bougie, cuisson des aliments au feu de bois…).

L’énergie verte en Afrique

Devant cette détresse énergétique les états africains ont commencé à prendre des dispositions afin de permettre à leurs populations d’entrer enfin dans le XXI° siècle. Le réveil africain, en matière de développement énergétique  a commencé et s’il est vrai qu’il n’en est qu’à ses balbutiements il est en bonne voie pour amener l’Afrique à pouvoir exploiter en complète autonomie ses ressources énergétiques et notamment des énergies renouvelables avec la créations de centrales solaires photovoltaïques et thermodynamiques.

On pense ainsi que d’ici à 2030 le continent africain aura atteint une capacité de près de 310 GW de production d’énergie propre. Cette dernière permettrait à l’Afrique de devenir le leader mondial dans le domaine des énergies renouvelables.

Si l’exploitation des énergies fossiles africaines a souvent été du fait d’entreprises privées étrangères, l’utilisation de l’énergie solaire au détriment des énergies fossiles (beaucoup plus lourdes et coûteuses à exploiter) sur tout le continent africain relèvera des volontés de chaque pays afin de permettre le développement économique de chacun ainsi que de laisser une empreinte écologique au niveau mondial.

Les zones du continent qui sont les plus à même de permettre ce développement des énergies renouvelables, ce que l’on peut nommer des gisements solaires,  se concentrent essentiellement au Maghreb, le Maroc a d’ailleurs créé un des plus grands parcs de panneaux photovoltaïques au monde, le projet Noor (ce qui veut dire lumière en arabe), dans les zones désertiques d’Afrique subsaharienne, le sud du continent, une partie de l’île de Madagascar et Djibouti. 

Djibouti et les énergies renouvelables

La position stratégique de Djibouti en Afrique de l’Est dans cette zone longtemps appelée « la Corne d’or » en raison de ses multiples richesses lui octroie la possibilité de développer de nouvelles énergies dites renouvelables.

L’état djiboutien a en effet décidé de ne plus dépendre en intégralité des sources d’énergie fossiles et souhaite étendre son parc énergétique  aux ressources géothermales, à l’énergie solaire et éolienne. Djibouti met tout en œuvre afin d’offrir à sa population la possibilité d’utiliser une électricité propre, produite localement, à bon prix et surtout de ne plus souffrir des continuelles coupures d’électricité dues à des centrales électriques classiques obsolètes.

L’état djiboutien a pris ainsi la pleine mesure des enjeux économiques, écologiques que représentent les énergies renouvelables tant au niveau de leur exploitation que de leur diffusion. Djibouti pourra, grâce à ces énergies propres non seulement en faire bénéficier sa population mais également se hisser au niveau des autres pays surfant sur la vague verte.

L’implication de Tommy Tayoro Nyckoss via Solar 7

Afin de mener à bien cette évolution énergétique, le pays a souhaité proposer des projets visant à la création et à l’exploitation de centrales solaires photovoltaïques  à des partenaires privés. L’entreprise Solar 7 a répondu présente à l’appel de son gouvernement en la personne de son fondateur et directeur monsieur Tommy Tayoro Nyckoss.

Solar 7 est une entreprise djiboutienne spécialisée dans les énergies renouvelables. L’entreprise de monsieur Tommy TayoroNyckoss est déjà forte de plusieurs années d'expériences dans le domaine du photovoltaïque à Djibouti et il est apparu tout à fait naturel de lui proposer la possibilité de participer à grande échelle au développement et à l’expansion de son pays.

Djibouti pourra, d’ici quelques années, s’enorgueillir d’être un des premiers pays africains producteurs et consommateurs en majorité d’énergie verte.

 

 

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