Djibouti : Les biocarburants nouveau cheval de bataille de Tommy Tayoro
Les biocarburants débarquent
en Afrique
Savez-vous ce qu’est le Kroton ? Et bien
c'est potentiellement la forme d’énergie la plus puissante à en devenir au Kenya. Pauvre petit arbuste sauvage poussant
aux quatre coins du pays, le croton est connu depuis des siècles par les
populations indigènes qui l’utilisent pour allumer le feu, comme charbon local.
Cette
plante endémique ne poussant que dans les zones arides de l’Afrique orientale
est en passe de devenir de l’or vert. Une entreprise, Éco Fuels Kenya s’est
donné le challenge d’extraire du Kroton de quoi alimenter le pays en énergie.
L’entreprise kenyane a trouvé le moyen d’extraire du kroton une huile qui dès qu’elle est filtrée et distillée devient un biocarburant 100% végétal, de fabrication local et totalement renouvelable puisque le Kroton pousse à foison dans tout le Kenya.
La transformation c'est la vie
Beaucoup
de pays africains ont découvert ou redécouvert qu’ils possédaient des moyens de
produire de l’énergie verte en dehors de l’énergie solaire ou
éolienne rien qu’en observant la nature aux alentours et en se remémorant les
traditions ancestrales. Les anciens n’avaient pas besoin de tourner un bouton
pour se chauffer ou cuisiner.
À
l’instar du Kenya qui a redécouvert le Kroton, le bénin s’est lui aussi penché
sur la question des énergies vertes au travers de ses traditions.
L’histoire africaine et surtout l’histoire du mode de vie africain a été utile
au centre Songhaï qui en reprenant une vieille coutume des peuples ruraux africains de sécher les déjections animales
du bétail au soleil afin de s’en servir comme combustibles pour la cuisine ou
tout simplement pour se chauffer, à développer une nouvelle mode d’énergie
verte.
La transformation de ses déjections ainsi que de résidus végétaux compostés permet l’élaboration d’un biogaz utilisé désormais au quotidien pour la cuisine, le chauffage. Cet acte écologique, il permet la création d’énergie renouvelable biodégradable, est aussi un acte fort en termes d’engagement pour la planète puisqu’il permet la diminution de la déforestation (moins d’abattage d’arbres pour le chauffage).
Un chemin confiant au soleil
Toujours au
Bénin, le centre Songhaï s’est attaché à produire une énergie solaire
permettant la mise en marche de pompes irriguant des champs. Cette technologie
permet également d’éclairer leurs poulaillers.
Malgré l’importance de l’énergie éolienne dans cette zone, le centre Songhaï ne s’est pas encore penché sur la question, les projets n’en étant qu’à leurs balbutiements. Par contre la production et l’utilisation des biogaz comme vu plus haut donnent entière satisfaction à ses utilisateurs.
La petite graine qui pousse
L’Afrique
est un continent aux multiples trésors et un de ses plus grands trésors est sa
flore qui nourrit, réchauffe, guérit les africains depuis des millénaires.
L’utilisation du potentiel de ses graines vertes à plus d’un titre perdure dans
les énergies vertes d’aujourd’hui. Par exemple la graine de Jatropha produit
une huile par pression à froid qui a des propriétés avoisinantes celle d’un
carburant classique comme le gasoil.
Cette
huile a la particularité d’être très visqueuse comme l’huile de ricin et de
s'auto-enflammée relativement rapidement. Son utilisation dans un moteur
demande à ce qu’on pousse celui au-delà des 50° afin de pouvoir liquéfier
suffisamment l’huile. Cette dernière permet à l’usage d’alimenter tout un
village que ce soit les moteurs, les générateurs en liaison avec les panneaux photovoltaïques.
La vision de Tommy Tayoro
Nychoss donne naissance à Solar7
Toutes
ces énergies vertes
que l’on doit même nommées énergies vertes africaines tant elles sont liées à
la flore africaine, à son climat, sont un formidable potentiel de développement
pour le continent africain. Des visionnaires tels Tommy Tayoro Nyckoss à
Djibouti ont décidé de parier sur l’avenir d’une Afrique Verte.
Monsieur
Tayoro a donc investi dans le domaine des ressources énergétiques renouvelables avec son entreprise Solar 7 qui a déjà
œuvré au niveau écologique pour le bien de Djibouti.
Solar
7 s’occupe pour le moment essentiellement de l’exploitation et de la diffusion
des énergies solaires sur le sol djiboutien mais vu l’étendue des découvertes
en matière d’énergie verte sur le continent africain, il n’est pas exclu que
Solar 7 ne développe des branches au niveau national voire international
touchant à la production de diverses autres énergies renouvelables.
La
capacité de Solar 7 et la volonté de son fondateur Tommy Tayoro Nyckoss de voir
une Afrique devenir leader dans le domaine de l’énergie renouvelable font
penser que l’on entendra longtemps parler de Solar 7 et de son PDG monsieur
Tommy Tayoro Nyckoss. L’Afrique de demain sera verte !